22 pièces uniques
Aquarelle originale utilisée pour l'illustration du Petit Prince
Cette aquarelle originale, peinte par Saint-Exupéry sur une feuille de papier pelure Esleeck Fidelity Onion Skin pour illustrer le chapitre VI, a servi à l'illustration en noir et blanc de la page 24 de l'édition originale. |
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Lettre autographe à Pierre Dalloz, résistant à Alger
Une des deux dernières lettres connues d'Antoine de Saint-Exupéry, écrite quelques heures avant sa disparition, retrouvée sur la table de sa chambre, le soir du 31 juillet 1944, par le capitaine René Gavoille, qui y procéda à l'inventaire. Ce fut lui qui se chargea de poster l'enveloppe libellée par Saint-Exupéry, à Alger, le 3 août 1944. Comme le racontera plus tard Pierre Dalloz, le pli qu'il reçut - portant l'adresse de Louis Joxe chez lequel il avait un temps trouvé refuge, et réexpédié par Françoise Joxe avec, au verso, un petit mot amical au crayon - contenait à la fois la lettre qui lui revenait et celle, aussi retrouvée sur la table de Saint Ex et destinée à Nelly de Vogüé, qu'il prit soin de faire passer à sa destinatrice par des voies détournées. |
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Contrat de publication du Petit Prince chez Reynal & Hitchcock
Contrat en anglais, imprimé avec inserts dactylographiés, relatif à la publication du Petit Prince, signé le 26 janvier 1943 à New York entre Antoine de Saint Exupéry, son agent littéraire américain William Becker et l'éditeur Reynal & Hitchcock. |
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Carte d'immigrant de Saint-Exupéry aux USA
En janvier 1941, Antoine de Saint Exupéry décide de quitter définitivement la France occupée et de s’établir à New York. Peggy Hitchcock et Elisabeth Reynal, les épouses de ses éditeurs américains, se mettent à deux pour lui dénicher un appartement et le meubler. Elles le trouvent au à l’avant-dernier étage d’un immeuble qui en compte 28 au 240 Central Park South. L’immeuble, en forme de fusée, vient d’être construit par Albert Mayer et Julian Whittlesey, deux architectes à la mode. L’écrivain Maurice Maeterlinck habite au 22e. Au rez-de-chaussée se trouve le Café Arnold où Saint Exupéry a ses habitudes. C’est là qu’au cours d’un dîner en compagnie d’Eugen Reynal et de sa femme Elisabeth, en voyant Saint Exupéry dessiner un personnage sur le menu, aurait eu l’idée de lui proposer d’écrire un conte pour enfants dont le héros serait ce petit bonhomme. |
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Edition du Petit Prince en anglais dédicacée par Che Guevarra
PP-3939 est une première édition (fifth printing) dédicacée une première fois en 1947, puis en 1959 à l’époque de la révolution cubaine par Che Guevara à son ami Pancho Gamin. L’inscription datée du 4 septembre 1959 dit: "A través de tantos años de lucha, a mi amigo Pancho Gamin" ("Après de longues années de lutte, à mon ami Pancho Gamin"). |
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Edition originale du Petit Prince en français dédicacée par Consuelo de Saint Exupéry
PP-1180, exemplaire no. 7190 de la première édition française, contenant une dédicace de Consuelo de Saint Exupéry: Paul, je cours toujours. Mais les courants d'air dans votre planète me font peur. Si une rose se met à courrir, elle perd tous ses petals... Mais vous qui aimez Le Petit Prince, vous me donnerez des paravents. A Valence, (Rêve de jardiniers des hommes) Consuelo de Saint Exupéry 5 décembre 1947 |
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Edition du Petit Prince en français dédicacée par Consuelo de Saint Exupéry
PP-5673, exemplaire paru chez Gallimard le 12 octobre 1964, contenant une dédicace de Consuelo de Saint Exupéry: A madame Henri Murer de La Plagne Janette mon amie : vous êtes la fleur unique d'Henri et vous savez bien qu'il est un Petit Prince : Le Vôtre. Et que c'est vous, votre charme votre vie qui le retiens sur notre planète. Et moi j'aime aussi votre parfum, votre courage. Je vous embrasse. Consuelo Comtesse Antoine de Saint Exupéry. |
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Edition du Petit Prince en français dédicacée avec un dessin par Consuelo de Saint Exupéry
PP-5858, édition Gallimard de 1977 dédicacée par Consuelo au Préfet Roger Benmebarek : « En souvenir de mon mari, avec toute ma sympathie amicale, Comtesse de Saint Exupéry, Paris 10-2-78 » « Monsieur Roger Benmebarek, Bonjour dit le Petit Prince très heureux qu’il soit aimable avec sa fleur… il vous embrasse » |
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Édition originale de Courrier Sud, dédicacée par Antoine de Saint-Exupéry
OW-113, édition originale de Courrier Sud, exemplaire du service de presse, avec un superbe et long envoi autographe signé à Henri Guillaumet: "À Guillaumet, à qui je voudrais écrire la plus belle des dédicaces car il est le meilleur de mes amis. Car il y a longtemps que je l'ai adopté comme frère... Après avoir été son humble élève... (Te souviens-tu, Guillaumet, des conseils que tu me donnais un soir dans ta chambre, la veille de mon premier courrier ? J'étais un élève studieux. De temps en temps il y avait récréation et tu me faisais boire du porto. Je me souviens aussi d'un rhum qui coûtait trente-quatre francs le litre... Et que j'ai tout bu ! ). Ton vieil ami" |
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Manuscrit autographe avec 2 dessins
Une page (28 x 21,5 cm) sur papier pelure américain filigrané Fidelity Onion Skin. Brouillon d'une vingtaine de lignes, abondamment raturé et corrigé, se rattachant au projet du Caïd qui deviendra Citadelle, probablement rédigé à New York en 1942. « Debout sur la tour la plus haute, appliquant mes deux mains, comme sur une rambarde, sur l'épaisse table de pierre, je considérai mon empire ». En haut de la page, à la plume, une tête du Petit Prince ; le bas de la page, dessin du Petit Prince debout ; traces d'aquarelle. Exposé à l’exposition « À la rencontre du Petit Prince » (Musée des Arts décoratifs, 2022) Catalogue p. 198 |
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Manuscrit inédit sur l'angoisse
Le pilote évoque souvent, dans sa correspondance avec Nelly de Vogüé, Consuelo ou Lewis Galantière, des crises d'angoisse, se manifestant habituellement durant ses séjours américains, qui le paralysent intellectuellement. L'analyse détaillée qu'il fait ici de ses diverses crises d'angoisse a presque une valeur thérapeutique : écrire devient clinique. |
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Manuscrit du premier chapitre de la Lettre à un otage, "véritable poème symphonique" (F. Gerbod)
Ce manuscrit présente une version plus détaillée que celle finalement publiée (Œuvres complètes, Tome II, [PP-2622] Bibliothèque de la Pléiade, 2009, p. 89-92). Cette version inédite constitue un important complément de celle conservée à la Smithsonian Institution, à Washington. D'autant plus que, de ce premier chapitre, ne sont connus que des manuscrits et dactylographies peu élaborés. Après le Portugal, plusieurs pages dépeignent New York, où Saint-Exupéry se trouve absorbé par l'écriture de Pilote de guerre, mais loin de sa patrie et des siens. Le bruit de la ville est envahissant et l'empêche d'écrire. |
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Manuscrit d'un essai sur la télévision. Etats-Unis, env. 1940
Intéressant brouillon d'un essai inédit de Saint-Exupéry qui avait déposé des brevets sur les ondes électromagnétiques. L'essai théorise non seulement la redevance télévisuelle, mais donne des moyens techniques pour limiter les émissions à l'encontre des téléspectateurs qui ne l'auraient pas payée. Manuscrit autographe abondamment raturé et corrigé et pourvu de croquis techniques. En tête de la première page est dessiné un petit personnage ressemblant au Petit Prince). « Le problème de la télévision commerciale, qui est en fait celui du financement des émissions, serait entièrement résolu si chaque usager versait à l'occasion de chaque spectacle dont il bénéficie une redevance proportionnelle à la durée et à la qualité du spectacle sans qu'aucune fraude ne soit possible. » « Le contrôle de tels brevets : le verrouillage de l'image (par des perturbations suffisamment grossières pour que le courant de déverrouillage puisse être transmis par fil) et le déverrouillage de cette image par le courant venu d'un fil assure le contrôle des émissions puisque les émissions verrouillées seront les seules payantes » (chap. XIX). |
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Manuscrit du texte scientifique Le vent et sa mesure Brest, 1929
Important manuscrit scientifique, illustré de nombreux croquis et figures géométriques. Saint-Exupéry y donne une étude poussée du vent, de sa mesure et de son implication dans le pilotage d'un aéronef. En 1929, la compagnie Latécoère (future Aéropostale) envoie Saint Exupéry à Brest pour suivre le cours supérieur de navigation aérienne de la Marine, dispensé par le jeune lieutenant de vaisseau Lionel-Max Chassin. Ce dernier se souviendra d'ailleurs que son élève « se signala vite par son étourderie et sa vive intelligence. Autant sur le plan théorique il était parfois brillant, autant dans les exercices pratiques que nous exécutions chaque jour il se montrait maladroit, gauche et pour tout dire mauvais ». Peut-être Saint-Exupéry est-il alors trop préoccupé par la correction des épreuves de Courrier Sud pour être entièrement à ses études. |
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Dessin sur papier
Dessin sur papier, tête d'homme fumant avec texte: "Ce n'est pas le Petit Prince…" et signature d’Antoine de Saint Exupéry. |
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Étude de tête de femme avec Le Petit Prince
Dessin sur papier, étude de tête de femme avec Le Petit Prince et des étoiles, et sur la droite le texte « Pour Janine Mangin ces évocations d'une espèce humaine un peu délabrée entrevue au casino du Belvédère. Dans l'espoir d'une planète future dont les habitants seraient plus gracieux Avec mon amitié Antoine de Saint Exupéry N-B Naturellement il ne s'agit ni d'elle ni de moi dans ma critique.» |
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Études de têtes d'hommes et de femmes
Dix Feuillets avec chacun quatre études de têtes d'hommes et de femmes |
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Enveloppe avec un texte manuscrit
Enveloppe "Résidence de la République Française à Tunis" avec un texte manuscrit au dos : « Quand cet animal est bien dessiné il ressemble à un lapin. Je suis venu à 5H28. J’ai attendu en marchant de long en large jusqu’à 6 heures (le bistro était fermé). A six heures j’ai pensé que vous étiez peut-être passée avant 5H28 et ayant trouvé le bistro fermé, aviez changé. » |
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Un autoportrait de Saint Exupéry
Feuillet recto-verso avec des dessins et des calculs d’aérodynamique, mais surtout avec un autoportrait de Saint-Exupéry. |
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Etude de tête au chapeau
Etude de tête au chapeau sur le journal Tunisie Libérée du 11 août 1943 |
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Tapuscrit d’une des première traduction allemande
Tapuscrit d’une traduction allemande du Petit Prince par Monika Mayr une psychanalyste autrichienne (1922-1983). Ce tapuscrit, datant d’env. 1950, provient de la succession d'Ignaz Zangerle, écrivain et éducateur d’adultes reconnu à Innsbruck. Sa fille Veronika Zangerle (Pointer-Zangerle par mariage à Salzburg), l’avait vendu à un collectionneur viennois. Les illustrations sont attribuées au peintre tyrolien Max Weiler qui avait entre autre peint le portait du couple Zangerle. |
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Tapuscrit de juillet 1943 signé par Saint Exupéry
Lettre écrite à La Marsa, près de Tunis, en juillet 1943. Publiée pour la première fois dans Le Figaro littéraire no. 103 le 10 avril 1948, News-99 et publiée en 1956 chez Gallimard dans le livre "Un sens à la Vie". |
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